Séance du 31 octobre 19401
1Le seul critère fiable pour distinguer les invariantes des variantes, c’est le test de commutation, appliqué à l’intérieur d’une et une seule catégorie – catégorie qui à son tour doit avoir été établie au moyen de la méthode déductive prescrite par la glossématique en conformité avec le principe de simplicité. Ce critère permet d’affir|mer que le gérondif (Jespersen, Ch. VIII) et le participe présent de l’anglais ne sont que deux variantes combinées d’une seule « forme », et de conclure que le système du mode verbal en anglais ne comprend que deux membres, à savoir l’indicatif et le non-indicatif, avec ce dernier qui inclut trois variantes : l’« impératif », le « subjonctif » et l’« infinitif » (Jespersen, Ch. X-XX).
2Quant à de la communication de Grønbech (cf. K. Grønbech, « Der Akzent im Türkischen und Mongolischen », Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, XCIV, p. 375-390), Hjelm|slev demande si le problème a été étudié au moyen de la phonétique expérimentale, et si on possède un enregistrement sur disque permettant une observation objective.