Séance du mardi 6 mars 19341
1Pihler aborde les questions suivantes : 1. la théorie des rangs (il remet en question la légitimité de la tripartition). 2. Le rapport entre sujet et objet (le lien avec l’ordre des mots est si étroit qu’il est suffisant à lui seul pour distinguer ces deux parties). 3. Le cas (la question est de savoir si l’ordre des mots permet d’établir une distinction autre que celle que Jespersen propose). 4. Considérations sur le concept de « noms collectifs » proposé par Jespersen (il y a des raisons de différencier la grammaire et la logique plus nettement que ne le fait Jespersen).
2[Hjelmslev] souligne la valeur toute particulière d’une théorie à vocation empirique. Jespersen a identifié à la fois des différences (temps conceptuel et temps grammatical, sexe et genre, jugement et proposition) et des analogies (en particulier dans son Sprogets logik) entre ce qui relève purement de la linguistique et ce qui est extralinguistique. Il lui semble toutefois important d’affirmer que la démarche linguistique consiste à passer de la « forme externe » à la « signification interne ». L’ordre des mots, qui dans certaines langues est un critère relevant de la catégorie des cas, appartient précisément à la « forme externe ».