La Terre: La théorie du géostatisme d’Edmund Husserl
pp. 1-88
Abstract
Entre le 7 et le 9 Mai 1934 Husserl écrit un texte, publié posthumément, répertorié comme Manuscrit D 17 dans les Archives Husserl et désormais très célèbre: L’archè-originaire-Terre ne se meut pas. Lié au projet d’ensemble de la Krisis, il s’efforce — dans le cadre rigoureux de la phénoménologie en tant qu’idéalisme transcendantal — de reconduire l’astronomie à sa source originaire: le corps propre se mouvant sur le sol irréductiblement immobile de la Terre. L’auteur commente ce texte en le liant au Manuscrit D 18 (notes pour la constitution de l’espace) et en le mettant en écho avec l’ensemble de l’œuvre de Husserl pour montrer comment la terre absolument immobile diffère de tout corps (y compris de la terre comme corps céleste), fonde l’espace tout en étant a-spatiale, et correspond à un archi-passé pour l’humanité entière.
Publication details
Published in:
(2007) Bulletin d'Analyse Phénoménologique 3 (5).
Pages: 1-88
Full citation:
Ducros Paul (2007) „La Terre: La théorie du géostatisme d’Edmund Husserl“. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 3 (5), 1–88.