Quelle est la part de Hölderlin dans la constitution de l'« idéalisme allemand » comme pensée spéculative ? En quoi plus précisément son interprétation de la tragédie grecque et du héros tragique se laisse-t-elle appréhender comme matrice de la pensée dialectique en train de se formuler ? A ces questions très générales l'A. tente d'apporter une réponse en prenant pour fil conducteur l'essai rédigé à Hombourg Sur la différence des genres poétiques. A travers une conceptualité souvent empruntée à Fichte ou à Schelling, la distance que prend le poète par rapport à l'idéalisme spéculatif n'en ressort que plus nettement.